Saint Jean-Paul II
La grâce de saint Jean-Paul II pour la Congrégation

« J’étais malade, et aujourd’hui je suis guérie ! » (Petite Soeur Marie Simon-Pierre)

J’étais malade et je suis guérie. Cette guérison miraculeuse est une bénédiction pour l’Eglise, pour le monde, mais aussi pour notre Institut religieux consacré tout entier au service de la vie, de la famille. Bénédiction que nous accueillons avec joie, reconnaissance et humilité. Je suis bouleversée de savoir qu’elle a contribué au procès de béatification du Pape Jean-Paul II.

Je souffrais de la maladie de Parkinson depuis 2001. J’étais encore jeune puisque je n’avais que 40 ans. J’avais la grâce de vivre en Communauté et de travailler, de pouvoir me donner aux autres, de ne pas rester repliée sur moi.
Le Pape Jean-Paul II était pour moi un Pasteur selon le Cœur de Dieu. Il était proche de tous, du plus faible, du pauvre, du petit, du malade… C’était un homme de prière et un apôtre de la miséricorde, défenseur de la vie, de la famille, il œuvrait pour la paix. A sa mort, j’ai ressenti un grand vide, le sentiment que je perdais un ami, un être cher, quelqu’un qui me comprenait.

Après l’annonce du diagnostic, j’éprouvais beaucoup de difficultés à regarder Jean-Paul II à la télévision. Il me renvoyait l’image de ma propre maladie. Cependant, je demeurais très proche de lui par la prière. Je l’ai toujours admiré, j’admirais son humilité, sa force, son courage. Son exemple et témoignage d’oubli total de sa personne pour se donner à son ministère, me stimulait dans la foi et le combat pour accepter cette souffrance et pour l’offrir, car sans amour cela n’avait pas de sens. Je savais qu’il pouvait comprendre ce que je vivais…

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Pourquoi cette neuvaine ? 

Une neuvaine (prière de neuf jours) pour demander à Dieu la guérison de Petite Sœur Marie Simon-Pierre par l’intercession du Pape Jean-Paul II a été dite successivement par toutes les communautés de Petites Sœurs à partir du 14 mai 2005, sur demande de la Supérieure générale.
Pourquoi ?

 

► Parce que Petite Sœur Marie Simon-Pierre était atteinte de la même maladie que le Pape Jean-Paul II, maladie qui compromettait de plus en plus son travail de surveillante de néonatologie.

► Parce que la guérison de la Petite Sœur lui permettrait de continuer à assumer son service professionnel. Même si elle-même avait fini par accepter sa maladie et la perspective prochaine du fauteuil roulant, considérant qu’elle ne serait pas moins Petite Sœur en étant malade.

► Comme une grâce spéciale demandée à Dieu pour que le Pape Jean-Paul II puisse être reconnu par l’Eglise comme un Saint, afin d’obtenir, par sa prière auprès de Dieu, un soutien dans la mission spécifique et prophétique des Petites Sœurs des Maternités Catholiques pour le monde de ce temps, au service de la famille et de la vie.

► Parce que l’Institut vit tout particulièrement de l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la famille et la vie.

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le 14 janvier 2011

En vue de la béatification de Jean-Paul II, la Postulation de la Cause a soumis à la Congrégation le cas de guérison de la maladie de Parkinson de Sœur Marie Simon-Pierre.

Le 21 octobre 2010, les actes de l’enquête canonique et les examens médicaux ont été soumis à la Commission médicale du dicastère.

Après un examen scrupuleux des témoignages et de la documentation procédurale, la Commission médicale s’est prononcée en faveur du caractère scientifiquement inexplicable de cette guérison.

Ayant pris connaissance des conclusions médicales, les théologiens ont procédé le 14 décembre 2010 à l’évaluation théologique du dossier, reconnaissant à l’unanimité l’unicité, l’antécédence et la choralité de l’invocation adressée à Jean-Paul II, ainsi que son efficacité aux fins de cette guérison miraculeuse.

Le 11 janvier 2011, les Membres de la Congrégation ont émis unanimement une sentence confirmatoire, retenant miraculeuse la guérison de Sœur Marie Simon-Pierre, car scientifiquement inexplicable, et accomplie par Dieu à la suite de l’intercession de Jean-Paul II invoqué par la religieuse malade comme par nombre d’autres fidèles.

Le 14 janvier 2011, le Pape Benoît XVI reconnait comme un miracle attribué à l’intercession de Jean-Paul II la guérison de Petite Sœur Marie Simon-Pierre.

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A l’annonce de la reconnaissance de la guérison miraculeuse de Petite Sœur Marie Simon-Pierre, Mère Marie Thomas, Supérieure générale de la Congrégation a partagé à tous l’action de grâce des Petites Sœurs :

« Notre Mère l’Eglise, par la voix de sa Sainteté le Pape Benoît XVI vient d’authentifier la guérison miraculeuse de Sœur Marie Simon-Pierre survenue dans la nuit du 2 au 3 juin 2005. Cette grâce a été accordée par l’intercession du Vénérable Pape Jean Paul II alors que nos Communautés priaient, avec foi, d’un seul cœur.

Nous sommes bouleversées et dans une joie indicible, émerveillées par tant de bénédictions. Notre gratitude envers le Pape Benoît XVI est profonde et notre reconnaissance envers tous ceux qui ont mené à terme ce procès en vue de la béatification du Pape Jean-Paul II est sincère. De façon plus intense en ces heures, notre prière rejoint tous ceux qui souffrent en particulier les malades, les familles et les jeunes qui se sont confiés à notre prière depuis mars 2007. »

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Toutes les communautés de l’Institut font leur cette prière de remerciement proposée par Petite Sœur Marie Simon-Pierre :

 

 

Père,
De la fenêtre de ta maison,
Jean-Paul II nous voit et nous bénit.

Que son sourire d’humanité
révèle à tous les hommes sa sainteté.

Par la puissance de son intercession,
touche encore, sans te lasser, le cœur
de ceux qui attendent compassion et guérison.
Ton Fils Jésus n’a-t-il pas dit :
« Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu ? »

Que ton amour de miséricorde fasse
en chacun de nous toute chose nouvelle.

Vers Toi, Père, qui as suscité en ton Eglise
ce pasteur selon ton Cœur,
monte notre louange pour toute grâce reçue.
Amen